Avec des ondes, tout simplement !

Comment un smartphone arrive-t-il à communiquer avec un satellite distant de plusieurs centaines de kilomètres, même en orbite basse ? Cela se fait-il au prix d’une explosion du DAS (et donc des émissions d’ondes pour l’utilisateur) ? L’ANFR répond à nos questions.
La semaine dernière, plusieurs nouveautés ont été annoncées dans le petit monde du Direct-to-Cell, c’est-à-dire des communications directes entre des satellites et des smartphones non modifiés. Ça marche : c’est déjà une réalité dans plusieurs pays avec Starlink et des opérateurs locaux.
SMS et appels par des satellites sont déjà une réalité
Chez T-Mobile, les iPhone sont pris en charge depuis peu, en plus de smartphones Samsung sous Android. En Europe, un accord a été signé entre l’Agence spatiale européenne et Viasat afin de déployer du Direct-to-Device. Dans la foulée, l’opérateur britannique Vodafone passait un appel vidéo avec AST SpaceMobile.
Mais, comme l’ont soulevé des lecteurs dans les commentaires, comment se passent les communications avec un satellite à plusieurs centaines de kilomètres d’altitude et qu’en est-il du niveau d’exposition aux ondes (DAS) des utilisateurs ? Nous avons posé la question à l’Agence nationale des fréquences (ANFR).